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Santé

Détection et titrage d’anticorps anti-microsomes thyroïdiens : définition, cause, symptômes, traitement

La détection et le titrage d’anticorps anti-microsomes thyroïdiens mesure les anticorps anti-microsomes thyroïdiens de votre sang. La glande thyroïde est située dans votre cou. Sa fonction consiste à produire des hormones qui contribuent à la régulation du métabolisme. le corps produit ces anticorps lorsque les cellules thyroïdiennes sont endommagées.

Le médecin peut prescrire ce test en conjonction avec d’autres pour contribuer au diagnostic de problèmes thyroïdiens ou d’autres conditions auto-immunes.

Cette analyse de sang nécessite généralement que vous vous absteniez de manger ou de boire six à huit heures avant le test. Le prélèvement d’un échantillon de sang est une procédure simple et peu risquée. L’analyse de sang proprement dite a lieu en laboratoire. Le médecin s’entretient avec vous du résultat.

Ce test est également appelé détection et titrage des antithyropéroxydases.

L’analyse de sang

L’analyse de sang

N’oubliez pas d’informer votre médecin de tous médicaments, délivrés sur ordonnance ou en vente libre, que vous prenez. Votre médecin peut vous donner instruction de ne rien manger ni boire durant six à huit heures avant la détection et le titrage d’anticorps anti-microsomes thyroïdiens.

Procédure

Le prestataire de soins choisira un endroit de votre bras, en général au dos de votre main ou à l’intérieur du coude, et le nettoiera avec un antiseptique. Il serrera un lien élastique autour de la partie supérieure de votre bras pour faire saillir vos veines. Ce processus facilite l’accès à la veine.

Une aiguille est ensuite insérée dans la veine choisie. Il est possible que vous ressentiez une piqûre lors de l’insertion de l’aiguille. Certaines personnes éprouvent une légère sensation pulsatile ou un inconfort temporaire. Une petite quantité de sang sera alors recueillie dans un tube. Une fois le tube rempli, l’aiguille est retirée. Un pansement est placé sur le site d’insertion de l’aiguille.

Dans le cas des nourrissons et jeunes enfants, un outil coupant (tel qu’une lancette) est parfois employé pour perforer la peau. Le sang est alors recueilli sur une lame.

L’échantillon est ensuite envoyé à un laboratoire pour analyse et le médecin s’entretient avec vous des résultats.

Risques et effets secondaires

Les risques ou effets secondaires associés à une analyse de sang sont rares. La taille des veines varie et il arrive que la personne effectuant le prélèvement ait des difficultés pour prélever l’échantillon.

Aucune compromission de l’intégrité de la barrière cutanée ne va sans un léger risque d’infection. Au nombre des autres risques minimaux figurent les saignements, la formation d’ecchymoses, des étourdissements ou même une possible perte de connaissance.

Résultats

Les résultats des analyses vous seront communiqués quelques jours plus tard. Votre médecin vous les expliquera. Un résultat négatif à un test de détection d’anticorps anti-microsomes thyroïdiens est considéré comme normal.

Ces anticorps ne sont, d’ordinaire, pas présents dans un système immunitaire en bonne santé. Si vous êtes atteint(e) d’une maladie auto-immune ou d’un trouble thyroïdien, votre niveau d’anticorps peut augmenter. Un résultat positif signale une anomalie et peut être dû à de multiples conditions, et notamment :

  • la maladie (ou thyroïdite) d’Hashimoto (enflure de la glande thyroïde entraînant fréquemment un affaiblissement de la fonction thyroïdienne) ;
  • une thyroïdite granulomateuse (également appelée thyroïdite subaiguë, gonflement de la glande thyroïde généralement consécutif à une infection respiratoire supérieure) ;
  • une anémie hémolytique auto-immune (AHAI) (c’est-à-dire, une baisse du nombre de globules rouges du fait d’une destruction accrue par le système immunitaire) ;
  • goitre non-toxique nodulaire (augmentation du volume de la glande thyroïde) ;
  • un syndrome de Sjögren (trouble auto-immune à l’origine de dommages aux glandes productrices de larmes et de salive) ;
  • une maladie de Basedow (trouble auto-immune caractérisé par une hyperactivité de la glande thyroïde) ;
  • un lupus érythémateux disséminé (trouble auto-immune à long terme affectant la peau, les articulations, les reins, le cerveau et d’autres organes) ;
  • la polyarthrite rhumatoïde ;
  • un cancer de la thyroïde.

Les femmes dont le titrage d’anticorps anti-microsomes thyroïdiens courent un risque plus élevé de fausse couche, pré-éclampsie, accouchement prématuré et conception in vitro difficile.

Il est important de prendre note du fait que les anticorps antithyroïdiens de votre sang n’indiquent pas toujours une maladie de la thyroïde. Il est toutefois possible que vous courriez un risque accru de maladie de la thyroïde par la suite et que votre médecin souhaite vous suivre pour cela.

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